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Valentin, Jules...



Aujourd'hui, nous sommes... dimanche. Et comme tous les dimanches : j'ai fait une lessive. J'ai écrit, un peu. J'ai rangé, beaucoup. J'ai fait mon pilate sur fond de Nat King Cole. J'ai laissé poser mon masque à l'argile et j'ai lavé mes cheveux. J'ai un peu bouquiné puis j'ai réparé une culotte trouée. J'ai même mitonné des petits gâteaux sans gluten et sans lactose (je me suis permise d'y suis allée franco sur le sucre).


Puis j'ai abandonné l'idée de sortir, alors j'ai enfilé mon gros pyjama tout propre, je me suis affalée comme j'ai pu sur mon canapé IKEA 1er prix. Et là, emmitouflée dans mon plaid, mon 18ème gâteau à la main : je ne me suis pas sentie très bien.




Bah oui,

encore

une Saint-Valentin

en compagnie

de...

ben de

moi-même.







Je pourrais balancer le fameux discours type : "c'est qu'une fête commerciale stupide de toute façon !", "encore une excuse pour faire du fric", "Y en a marre de ces diktats de la société !", "L'amour, ça devrait être tous les jours"... Mais j'ai pas envie. Pas envie de jouer à la célibataire aigrie-pseudo-coriace qui refuse son sentiment de solitude. La vérité, c'est qu'aujourd'hui, j'aimerais bien offrir un petit coeur à quelqu'un que j'aime et qui m'aime.




Séquence émotion terminée,

maintenant je gueule :



Vous êtes miro les gars ou quoi ?! Vous voyez pas que je suis une femme formidable ? Jolie, rigolote, éveillée, sensible et forte ?! La logique voudrait que ça se bouscule au portillon !

Réveillez-vous !

Tant qu'il est encore temps...

(Là, je tente la fameuse pirouette du "concours de bite".

Je me positionne en trophée inestimable mettant ainsi

en marche l'instinct de compétition du mâle majestueux.

Le tout avec la pression des minutes qui passent...

=> Dans 1 mois, je suis maquée avec l'homme idéal C'EST SÛR)



LÂCHE

̶u̶n̶ ̶p̶e̶t̶

UN COM'

 

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