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Les premiers, les derniers.


Ce film, c’est comme du mimosa qui pousserait sur du goudron : lumineux malgré la noirceur.


Le pitch :

Deux détectives ont pour mission de retrouver un téléphone portable volé au contenu compromettant pour son célèbre propriétaire. Dans un même temps, Esther et Willy, un couple simplet échappé d’un asile, ont un but bien précis avant « la fin du monde »… Avant de se croiser, tous vont avoir affaire à des magouilleurs violents, prêts à tout pour faire respecter leurs lois.


Les personnages :

Les images grisâtres et brumeuses dévoilent un monde sinistre, prè-apocalyptique. Les lieux sont délabrés, les gens agressifs, même Mère Nature semble à bout de toute cette mascarade. Dans cette ambiance pesante, commencent à se dessiner des personnages cabossés par leur histoire : Esther&Willy, le couple ingénument pur et sauvage qui ne s’encombrent pas du second degré. Gilou, le quinquagénaire secrètement malade du cœur, qui redoute plus que tout de quitter cette terre indignement. Cochise, le dur à cuir bienveillant, qui prend conscience de ses réelles valeurs. Jésus, (oui, parfaitement, le vrai !), l’image du calme dans la tempête, de l’amour inconditionnel. Et certains autres mais je vous laisse la surprise !



Ce que j'en pense :

Que des dire si ce n’est que les images sont sublimes, les acteurs irréprochables, l’histoire tendre et poétique… Ce film est tellement porteur d’espoir que j’en ai encore les frissons. L’amour, la solidarité et la compassion triomphent dans ce monde pesant où le mal semblait avoir gagné. C’est ça qui créent la beauté et les couleurs ! Les méchants se massacrent entre eux. Et les gentils s’attirent comme des aimants. Tous ces personnages ont leur part de faiblesse, leurs douleurs qu’ils apprivoisent et finissent par surmonter. Là est le vrai courage : s’avouer faible pour retrouver la force. La force de suivre son instinct. La force d’être optimiste.


Boulie réussit un coup de maître : sublimer la détresse, montrer que derrière chaque chagrin se cache une pépite de lumière.


Définitivement, je crois que les belges sont beaucoup plus généreux que les français.




Donc Boullie : merci.




Et Albert : toi qui fais cohabiter sensibilité et virilité sans le moindre mal, sache que je t’aime.





LÂCHE

̶u̶n̶ ̶p̶e̶t̶

UN COM'

 

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