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Mon maître d'école


Ce documentaire est une merveille.

Je suis ressortie de la salle toute bouleversée.


Je me rends compte à quel point la place des instituteurs est importante dans la vie d'un enfant. Mine de rien, on commence l'école haut comme 3 pommes et on la termine minimum à 16 ans (haut comme 20 pommes vénères et acnéiques). Ça en fait des heures passées dans ces bâtiments avec ces étranges personnes ! Donc, dès 3 ans, les parents confient leur progéniture aux enseignants en espérant qu'ils les protègent, les instruisent, les éduquent... Ils se déchargent complètement de leur responsabilité au nom de l'école. Ça n'est ni bien, ni mal, c'est.


Mais peut-être faudrait-il s'intéresser un peu plus aux super-vilains à qui sont livrés les enfants, non ? Je n'sais pas. JE ME DEMANDE.


Quelques-questions pour commencer : combien d'entre nous se souviennent d'une réflexion assassine d'une maitresse ? D'une page arrachée ? D'une mauvaise note entourée au stylo rouge ? D'une punition injuste ? De la colère d'un maître ? Du sentiment que les autres sont toujours meilleurs ? Combien d'entre nous ont pris comme acquis une idée réductrice d'un instituteur et ont composé avec toute leur vie ? (Non ça ne "forge pas le caractère", ÇA FAIT MAL, comme des ecchymoses invisibles). Á mon avis, il serait bon "d'éduquer" ces instits, qu'ils se rendent compte de leur responsabilité dans la réussite ou non de ces futurs adultes. Tout ce qu'ils disent a une portée bien plus grande que ce qu'ils s'imaginent, dans le cœur de ces petits êtres en formation. (Ils pourraient instinctivement le savoir si seulement ils prenaient le temps de se wifiser avec leur mini-eux)


Et qu'en est-il de l'écoute ? De leurs sensibilité ? Des encouragements ? De leur créativité ? De l'apprentissage du monde ? De leur liberté ? Du respect de leur corps et de la nature ? Et de 1000 autres sujets qu'il faudrait aborder avec eux dès leur plus jeune âge, sans tabous (parce que oui, les enfants ne sont pas des abrutis hein, ils comprennent).


Au lieu de ça, on les met en compétitions. On les agresse avec des stylos rouges et des regards inquiets. On leur hurle dessus dès qu'ils gesticulent un peu trop. Et ces vieilles chouettes impatientes pompent leur sève pour vivre plus longtemps. (Ouais, voilà, en fait les enfants, c'est la fontaine de jouvence des adultes au bord du précipice).


J'en conviens, les enfants sont de plus en plus blasés. Et est-ce qu'on peut leur en vouloir, sérieusement, quand on voit la gueule des parents ? L'école public pourrait être une seconde chance pour ces gamins en perdition afin qu'il rouvre le champ des possibles dans leur cœur qui en a déjà gros ! Un pauvre enfant qui n'est pas bien traité à la maison ET à l'école, devient un de ces grands tarés bien connus de notre monde. Bah oui, parce qu'ils ne sont pas nés avec une case en moins. Ça a été des mouflets-en-détresse qui n'ont jamais eu personne pour les prendre en considération... Et de fil en aiguille, ce sont devenus des gros dégénérés !


DONC : au lieu de formater des cons, si nous formions des merveilleuses personnes : conscientes, confiantes, et entreprenantes (j'ai fait 3 rimes en "ente" et laviedemamère c'était pas fait exprès) ? C'est à ce moment là que tout se passe. Il est temps, plus que jamais, de s'intéresser aux écoles parallèles : Montessori, Freinet, Steiner... Je pense sincèrement que c'est la clef d'un monde meilleur !



Tout ça pour dire que cet instituteur n'est pas parfait. Mais il a du cœur, il répond à leurs questions, il joue avec eux et il leur apporte un peu de légèreté. C'est déjà beaucoup !




Allez-y donc l'vouèr !







LÂCHE

̶u̶n̶ ̶p̶e̶t̶

UN COM'

 

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